Camille Tribout

Journaliste en presse écrite pour le magazine Agir à Lyon, spécialisée dans l'écologie, je souhaite mettre en lumière les initiatives de celles et ceux qui font bouger les lignes et agissent pour le climat et les solidarités. Marquée par mes expériences à l'étranger, j'aspire à écrire pour des médias germanophones.

À propos

Journaliste spécialisée dans l'écologie, avec de grandes affinités pour la presse écrite, je cherche à faire de mon métier, le carrefour des connaissances et compétences acquises tout au long de mon parcours académique et mes expériences personnelles.

Formation

Master Journalisme - Université Lyon 2 

Formation Climat et biodiversité - CNED

Licence Langues Étrangères - Université Bordeaux Montaigne

Compétences

Travail en équipe et coordination

Pilotage éditorial et technique de projets 

Construction d'une identité journalistique

Contact

Mail : camille.tribout@anciela.info

Téléphone : 06 95 66 03 91 

À la une

Aurore Favier et Chloé Chat

Écolos jusque dans la mort

En France, en raison du vieillissement de la population, le nombre de décès ne cesse d’augmenter. Mais les rites funéraires ne sont pas sans conséquences sur la nature. L’inhumation et la crémation, les seuls modes de sépultures autorisés, entraînent des émissions de gaz à effet de serre et contaminent les sols. Si l’intérêt pour des alternatives plus écologiques grandit, la législation peine encore à évoluer.
Julie Richard-Tignol et Chloé Chat

Écologie populaire, terreau de transition des quartiers

Du quartier des Planches, à Vaulx-en-Velin, aux immeubles de la Duchère, des petites mains s'activent dans les associations, les jardins, ou même depuis leur appartement pour faire bouger les lignes. Dans ces quartiers populaires, certains se présentent volontiers comme écolos, d'autres agissent sans se donner d'étiquette pour un monde plus sobre et convivial. Mais toutes et tous oeuvre pour faire de leur quartier, un terreau fertile de la transition écologique.
Oriane Marie et Chloé Chat

Chaud devant, adaptons Lyon !

Ces dernières années ont été révélatrices de ce que les scientifiques affirmaient depuis déjà plus d'une décennie : le dérèglement climatique n’est plus une potentialité, c’est devenu une réalité partout dans le monde. Face à ses conséquences, montagnes, campagnes, littoraux... et villes doivent s’adapter. Avec déjà +2,4°C à Lyon, une adaptation urgente et écologique est indispensable, sans pour autant perdre de vue la priorité absolue : continuer à réduire drastiquement nos émissions. Car s’adapter à +2°C n’est pas s’adapter à +4°C !
Vĕra Jourová, vice-présidente de la Commission Européenne, à gauche, et Thierry Breton, commissaire européen sur le marché européen, lors de la conférence de presse sur le Media Freedom Act. © Service audiovisuel de la Commission Européenne.

« Le Media Freedom Act ne peut rien pour la Hongrie, mais il faut éviter qu’il y en ait d’autres»

Adopté le 26 mars par le Parlement Européen, le Media Freedom Act promet une protection des journalistes face à une dégradation de l’environnement médiatique en Europe. Il impose aux médias des exigences de transparence, d’indépendance éditoriale vis-à-vis des acteurs économiques et politiques. La Hongrie, où les médias deviennent depuis 2010 des outils de propagande du gouvernement Orban, a été la seule opposante à l’adoption de la directive européenne.
Aurore Leprivey et Chloé Chat
#61 mars 2024 couverture - L'Avenir sera bio

L'avenir sera bio !

À travers leur alimentation, les consommateurs et consommatrices peuvent soutenir une agriculture biologique, paysanne et conviviale, qui prend soin de la nature et de celles et ceux qui remplissent nos assiettes. Si elle reste minoritaire en France, la consommation bio gagne du terrain. Mais elle doit encore progresser pour répondre aux urgences écologiques et climatiques. Un défi que chacun de nous peut aider à relever !
Deux hommes et une femme en tenue d'artisans posent devant une cordonnerie.

Les Cendres des Russes blancs

Note d'intention documentaire - Chez ma grand-mère, à la frontière allemande, sur le meuble télé en teck trônent depuis toujours des matriochkas. Cinq poupées russes en robe prune et noire, ponctuée par de petites fleurs vertes. Mes soeurs et moi nous amusions à les emboîter à chaque vacances passées dans la maison en Moselle. Dans la bibliothèque, un crayon en bois d'un mètre, taillé et orné de gravures colorées russes nous a toujours intriguées. Un vitrail orthodoxe sombre, la Vierge dans un habit noir, surveille la chambre, accroché au-dessus de la porte. Mon deuxième prénom, Vera. Ma mère tenait à me transmettre le prénom de sa grand-mère, Vera Baïkoff. Depuis 21 ans, les symboles m'ont toujours entourée. Je les ai touchés, ils m'ont interrogée et interpellée, et pourtant je me suis toujours contentée d'un "tes arrières-grands-parents venaient de Russie". Je n'en ai jamais su plus et je n'ai jamais demandé non plus. Ce qu'il reste à ma famille de la Russie est conservé dans une malle, qui maintenant se trouve dans le grenier d'une maison aux États-Unis. Forçant les membres de la famille à creuser dans leur mémoire, je fais ressortir des souvenirs enfouis dont on n'a jamais voulu parler et qu'on a décidé d'oublier. Mais derrière mon téléphone, j'entends le sourire et la hâte des enfants de Vera Baïkoff et Vania Eline à leur évocation. En remontant l'histoire de Vera, c'est aussi la mienne que j'entreprends de connaître.