Camille Tribout

Journaliste en presse écrite pour le magazine Agir à Lyon, spécialisée dans l'écologie, je souhaite mettre en lumière les initiatives de celles et ceux qui font bouger les lignes et agissent pour le climat et les solidarités. Marquée par mes expériences à l'étranger, j'aspire à écrire pour des médias germanophones.

À propos

Journaliste avec de grandes affinités pour l'écriture, je cherche à faire de mon métier, le carrefour des connaissances et compétences acquises tout au long de mon parcours académique et mes expériences personnelles.

Formation

Master Journalisme - Université Lyon 2 

Formation Climat et biodiversité - CNED

Licence Langues Étrangères - Université Bordeaux Montaigne

Compétences

Travail en équipe et coordination

Pilotage éditorial et technique de projets 

Construction d'une identité journalistique

Contact

Mail : camille.tribout@anciela.info

Téléphone : 06 95 66 03 91 

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Adopté le 26 mars par le Parlement Européen, le Media Freedom Act promet une protection des journalistes face à une dégradation de l’environnement médiatique en Europe. Il impose aux médias des exigences de transparence, d’indépendance éditoriale vis-à-vis des acteurs économiques et politiques. La Hongrie, où les médias deviennent depuis 2010 des outils de propagande du gouvernement Orban, a été la seule opposante à l’adoption de la directive européenne.
Aurore Leprivey et Chloé Chat
#61 mars 2024 couverture - L'Avenir sera bio

L'avenir sera bio !

À travers leur alimentation, les consommateurs et consommatrices peuvent soutenir une agriculture biologique, paysanne et conviviale, qui prend soin de la nature et de celles et ceux qui remplissent nos assiettes. Si elle reste minoritaire en France, la consommation bio gagne du terrain. Mais elle doit encore progresser pour répondre aux urgences écologiques et climatiques. Un défi que chacun de nous peut aider à relever !

Les Cendres des Russes blancs

Chez ma grand-mère, à la frontière allemande, sur le meuble télé en teck trônent depuis toujours des matriochkas. Cinq poupées russes en robe prune et noire, ponctuée par de petites fleurs vertes. Mes soeurs et moi nous amusions à les emboîter et déboîter à chaque vacances passées dans la maison en Moselle. Nous jouions avec comme avec des Playmobils. Dans la bibliothèque, un crayon en bois d'un mètre, taillé et orné de gravures colorées russes nous a toujours intriguées. Un vitrail orthodoxe sombre, la Vierge dans un habit noir, surveille la chambre, accroché au-dessus de la porte. Mon deuxième prénom, Vera, sans accent. Ma mère tenait à me transmettre le prénom de sa grand-mère, Vera Baïkov. Depuis 21 ans, les symboles m'ont toujours entourée. Je les ai touchés, ils m'ont interrogée et interpellée, et pourtant je me suis toujours contentée d'un "tes arrières-grands-parents venaient de Russie". Je n'en ai jamais su plus et je n'ai jamais demandé non plus. Ce qu'il reste à ma famille de la Russie est conservé dans une malle, qui maintenant se trouve dans le grenier d'une maison aux États-Unis. Forçant les membres de la famille à creuser dans leur mémoire, je fais ressortir des souvenirs enfouis dont on n'a jamais voulu parler et qu'on a décidé d'oublier. Mais derrière mon téléphone, j'entends le sourire et la hâte des enfants de Vera Baïkov et Vania Eline à leur évocation. En remontant l'histoire de Vera, c'est aussi la mienne que j'entreprends de connaître. Camille Vera Tribout.